vendredi 1 mars 2013

Le cinquième Anniversaire épiscopale du Mgr Eugène Cyrille HOUNDEKON dans le diocèse d’Abomey au Bénin



FRANçAIS 




Dimanche 03 Février 2008 au Dimanche 03 Février 2013: Cela fait  exactement 5 ans qu’a été intronisé évêque du diocèse d’Abomey au Bénin, notre cher et bien-aimé  Monseigneur Eugène Cyrille HOUNDEKON.
 Les chrétiens de l'Eglise catholique du Bénin en général et ceux du diocèse d’Abomey en particulier lui disent,, heureux anniversaire’’ .
 Seul Dieu Tout-Puissant qui est l'Alpha et l'Oméga puisse  l’aider dans l’accomplissement de cette  tâche  du matin au soir, au nom de l’être Suprême...
Qu’il le bénisse à jamais !

DEUTSCH

Kennen Sie den Bischof HOUNDEKON aus Benin?

Sonntag, den 03. Februar 2008 bis Sonntag, den 03. Februar 2013: Es ist genau 5 Jahre, als unser sehr geliebter Bischof Eugène Cyrille HOUNDEKON  zum Bischof  der Diözese Abomeys in Benin  gekrönt wurde. Die Christen der ganzen  katholischen Kirche in Benin im Allgemeinen und nämlich der Diözese Abomeys, die eine Erinnerung daran haben, feiern mit ihm in Gebet. Nur der allmächtige Gott, der das A und das O ist, kann ihm bei der Arbeit helfen, damit er sie von Morgen bis Abend im Namen Gottes klappt.

 

L’histoire de ZA- KPOTA, la terre de mes aïeux, où mes cordons ombilicaux ont été ensevelis !



Au départ, la terre de ZA-KPOTA était consacrée à la culture de blé (,,likun ‘’ ) et de Maïs (,,agbadé ‘’). Des chasseurs  et des paysans y cherchaient d’aventure, car, disaient-ils, cette terre était immensément riche pour la culture de blé et les chasseurs y trouvaient de gros animaux à tuer tels que la panthère, l’âne, l’antilope, le buffle, la girafe…
C’est ainsi que pour raison de refuge à cause de la guerre qui détruisait les populations de son milieu Mahi, derrière Dassa, cette terre a connu une première personne du nom de Dagba, qui s’installa dans une forêt dénommée Zoumè, actuel village de Za-Zoumè à Za-Kpota. Il exerçait  le métier de cultivateur avec sa femme. Il cultivait le blé qu’il transportait au roi à Danxomè.

Quelques années plus tard, Dagba reçut en invité Daka, qui quitta Agbomè chez les Tamadaho et qui cherchait mieux vivre et de terre fertile pour pouvoir mieux cultiver la terre.
 Lors d’un conflit des populations de Danxomè avec les Yoruba venus du Nigéria, les habitants du milieu se réfugiaient dans un petit cours d’eau. Les Yoruba découvrirent ensuite ce cours d’eau et l’appelèrent en langue Yoruba ,, kekere’’ , ce qui signifie ,, petit’’ , donc un petit cours d’eau qui servait d’endroit de refuge pour les Dahoméens. Le village au bord de ce cours d’eau est appelé aujourd’hui ,, ZA-KEKERE’’. Daka eut un ami  du nom de kpolihamou qu’on appela aussi Aïtchi, qui vivait à Bohicon à Asséssénou - Houawé. Mais celui-ci quitta Asséssénou - Houawé pour Adjahouissogon à Hêzonho à cause des travaux  de bitumage des voies. Daka est allé le chercher à Hêzonho où les trois amis vivaient dans la forêt, le Zoumè. AÏTCHI s’installa un peu vers la montée. Les autres amis lui proposèrent de rester avec eux dans la forêt. Celui-ci s’opposa et nomma ce lieu ,, Mênawa ‘’, ce qui signifie ,, quelqu’un viendra’’ : de là, commença l’histoire de la commune de ZA-KPOTA.
Aïtchi était un menuisier du roi Guézo. Il faisait les fauteuils du roi dans le palais du roi à Danxomè. Trouver de bons bois pour bien exercer son métier était une des raisons fondamentales de l’intégration de Kpolihamou à Zoumè. A côté du métier de menuiserie, Aïtchi était encore un devin (Bokonon). Ce dernier métier ne lui permit plus de vivre avec eux. Son fâ ne dut pas écouter le cri du singe. Mais il y avait dans cette forêt des singes qui donnaient des cris à longueurs de journées. Alors, son ami Daka lui proposa de bien vouloir se déplacer vers la montée (Kpota), car là-bas, il n’y eut aucun cri de singe. Aïtchi eut aussitôt compris puis eut obéi à son ami. Il s’installa donc à présent à Kpota, précisément à Sêdamin, d’où ZA-KPOTA.
Les trois amis balkanisèrent  ensuite ce milieu en trois zones d’occupation : DAKA à ZA-ZOUNME, DAGBA à ZA-KEKERE et AÏTCHI(KPOLIHAMOU) à ZA-KPOTA. AÏTCHI engendra Félihamou,Gbèhouénoukon ,Somadjèwantin,Ago,Kpodékon qu’on appelait aussi Ahowoudé,Akpan Agbangbadja,Gohoungodji,Assanha,Dah Woto,Gandonouto,Agoussin,Nankponkindé… Ensuite cette terre eut connu d’autres personnes installées à Kpota telles que :
Sèmèvo venu de Gnidjazoun,Atchatin venu d’Abomey à Adandokpodji(aguénoun) qui engendra Alogan-Adagan-Gbédja-Avlékété-Gankpa…, Bokw’awonon venu de Lèlè à Abomey qui engendra lui aussi  Bidjinklin-Sègnon-Akoutè-Dagè(son fils ADEDO)- Alitondji-Koudjè(ses fils Agnamou-Thon-Dandjlessa-Awougbè-Agbotoyidè-Adjahou-Davidi-Tchalinon-Akabassi-Ayihinto-Ahissin-Kpoha-Gbonougan-…) -Amoumè…, Djagoun- Sogbossi- Mathias, Aïkpé venu de Mougnon chez les Aguessi, Hlannon venu d’Abomey chez les Akodédjègouto, le fils de Gangnihessou Damiloko venu de Hwawé à Bohicon  qui engendra Houssin-François-Hassou- Zindjo- Atannon….Et ainsi de suite plusieurs d’autres personnes de diverses régions étaient venus s’installer dans cette zone pour diverses raisons. ZA-KPOTA est aujourd’hui une grande commune du Bénin. Elle compte plusieurs arrondissements et des villages…