jeudi 30 juin 2011

POURQUOI ETUDIER L’ALLEMAND ?

POURQUOI ETUDIER L’ALLEMAND ?

1.Histoire de la Langue allemande : Origine et tradition.

L’allemand est l’une des langues les plus parlées en Europe avec environ 110 millions d’Européens.
1.1.La langue allemande dans le monde
Cette langue est pratiquée en Italie, en France, au Liechtenstein, au Danemark et dans les pays de l’Europe de l'est comme la Slovénie, la Slovaquie, la Roumanie, la Hongrie, la Pologne, la Russie et la République Tchèque. Plus de 24% d’Européens ont l’allemand comme langue maternelle et 8% comme langue secondaire, ce qui fait de l’allemand la deuxième langue la plus parlée en Europe. Elle est aussi parlée en Afrique (Namibie, Togo, Afrique du Sud et Tanzanie), en Amérique du Sud (Paraguay, Chili, Argentine et Brésil) et en Amérique du Nord (la communauté amish en Pennsylvanie, notamment).
Les trois principaux pays de langue allemande en Europe sont: L'Autriche, l'Allemagne et la Suisse. En plus, il y a de petites régions en l'Italie (nord), la France (est) et Belgique (est), où l'Allemand est la première langue parlée. Deux pays plus petits, Luxembourg (entre la Belgique, la France, et l'Allemagne) et Liechtenstein (entre la Suisse et l'Autriche) possèdent aussi des personnes qui parlent la langue allemande.
1.2.Origine et Histoire de la langue allemande
L’allemand est une langue indo-européenne, qui trouve son origine de la langue germanique parlée au Nord de L’Europe. On dit que c’est le pasteur Martin Luther qui développa la langue allemande à partir de la langue germanique pour pouvoir traduire la Bible en 1534. Avec la domination de l’empire australe-hongrois en Europe Centrale, l’allemand s’installa définitivement comme une langue majeure. Les grandes capitales de L’Europe de l’est se convertirent à cette langue : Prague, Budapest, Bratislava, Zagreb et Ljubljana. Le premier dictionnaire allemand fut publié par Johann Christoph Adelung en 1781.
2.Avantages et inconvénients de l’apprentissage de l'allemand en tant qu'une langue étrangère
2.1.Avantages de l’apprentissage de l'allemand
Apprendre la langue allemande donne aux gens la capacité à pénétrer dans l’esprit et le contexte de la culture allemande . La compréhension interculturelle commence avec des personnes qui ont les compétences linguistiques et qui peuvent ainsi offrir à sa communauté avec une vision d’initié dans des cultures étrangères, qui peuvent comprendre des sources nouvelles de l’étranger, et donner des indications sur d’autres perspectives sur la situation internationale et l’actualité. Pour la survie de la communauté mondiale, chaque nation a besoin de ces personnes.
Une personne compétente dans d’autres langues peuvent combler le fossé entre les cultures, contribuer à la diplomatie internationale, promouvoir la sécurité nationale et la paix mondiale, et de s’engager avec succès dans le commerce international. Si les entreprises sont de concurrencer efficacement dans une économie mondialisée, ils doivent apprendre à composer avec d’autres cultures sur leurs propres termes.
Quels que soient vos objectifs de carrière, la connaissance d’une langue ne nuira certainement pas votre employabilité. Il y a des chances que la connaissance de langues ouvrira des opportunités d’emploi que vous n’auriez pas eu autrement. Et vous serez en mesure de commander une plus grande salaire en milieu de travail. Toutes choses étant égales par ailleurs, connaissance des langues vous donne un avantage par rapport aux candidats unilingues en compétition pour les mêmes emplois.
2.2.Inconvénients de l'apprentissage de l'allemand
Il n'existe pas d'inconvénients majeurs pour l'acquisition de l'allemand en tant que langue étrangère.
Toutefois, cette langue étrangère peut parfois influencer négativement la langue maternelle de l'apprenant, qui, en voulant bien maîtriser cette dernière , l'utilise comme sa langue maternelle :conclusion, l'incapacité de parler sa langue maternelle sans employer des mots d'autres langues étrangères ; sa langue maternelle connaîtra une disparition tôt ou tard...
Au Bénin par exemple, c'est le français qui influence plus les langues nationales.On y rencontre des citoyens qui parlent franfon (français et fon. Cela va de même pour les autres langues nationles.
Il est alors conseillé d'être vigilant et d'aimer aussi utiliser sa langue maternelle dans la communication avec ses proches, lorsqu' on apprend une ou des langues étrangères car « la culture sans ma culture m'acculture...»



3.Les débouchés après l'apprentissage d'une langue étrangère (allemand):
On peut citer les débouchés suivants :
  • Enseignant d’allemand
  • Animateur, interprète, traducteur, inter-culturaliste,journaliste...
  • personne-ressource en langue étrangère (allemand)

  • Personne-ressource/de référence pour l’enseignement des langues étrangères dans un établissement, une région ou une administration publique.
  • Comme le diplôme de "langues et littératures germaniques" s'obtient en général conjointement au diplôme d'agrégation, il est communément admis que les études de langues germaniques mènent à
  • l'enseignement.
Néanmoins, de nombreux germanistes occupent actuellement des postes dans
  • les entreprises
  • les banques
  • les compagnies d'assurances
  • le secteur public (administration, sénat, ...)
  • les organismes internationaux (UE, OTAN, SHAPE, etc.).
N.B : Pour répondre aux exigences actuelles, beaucoup de germanistes ajoutent à leur formation un diplôme complémentaire (3ème cycle universitaire) en études européennes
  • relations internationales
  • journalisme
  • marketing
  • gestion ...
Ces diplômes leur donnent une formation pluridisciplinaire qui représente un atout primordial sur le marché du travail.
Citation de Goethe :
« Wer fremde Sprachen nicht kennt, weiß nichts von seiner eigenen.»
= Qui ne connaît pas de langues étrangères ne sait rien de la sienne.
Proverbe:
  • La langue, c'est l'âme du peuple.
  • Un peuple, une langue.
Mis en page par:
Mahuwèna Crespin GOHOUNGODJI,
germaniste
( Option Germanistique Interculturelle )
à l'Université d'Abomey-Calavi / BENIN.
E-mail : afelicienne@gmail.com / gfelixfils@yahoo.fr/
Blog : wwwgohoungodji.blogspot.com
Tous pour la langue et la langue pour tous!!!

mardi 24 mai 2011

DISCOURS D'ADIEU DE BEHANZIN?


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02 février 2007

Lettre à Pancrace sur le Discours d'Adieu de Gbêhanzin

Accaparer ou conquérir ?
Mon cher Pancrace
             
 A propos du discours d’Adieu de Béhanzin, tu me demandes s’il est réel ou pas et si c’est un discours qui a été prononcé par le roi Béhanzin lui-même. Ma réponse est ceci : non, il n’est pas vrai, mais il est réel. Ce qu’on appelle le Discours d’Adieu de Béhanzin est la version qu’en a rendu l’écrivain historien Jean Pliya, dans son œuvre Kondo le Requin. Depuis cette œuvre célèbre qui a fait autorité dans la recension et la précision des faits historiques autour de la tragédie du roi Béhanzin, les mots du discours, les gestes et les personnages cités ont perdu leur statut a priori fictif pour se déplacer vers le pôle de la réalité. Le Béhanzin de la pièce est vu comme le Béhanzin de la réalité de même que le Guèdègbé de la pièce est vu comme le Guèdègbé de la réalité. La chose est d’autant plus facile que ces personnages, historiques et réels en même temps portent les mêmes noms « sur scène et à la ville ». L’œuvre se voulait réaliste, elle est devenue classique, c’est la rançon du succès. Et tout Béninois digne de ce nom ne peut qu’en être fier. Cela n’empêche qu’on doit continuer d’approfondir les recherches sur le discours réel tenu par Béhanzin, et sur les gestes qu’il a eus à ce moment particulier de notre histoire. Partir du discours réel pour aller vers le discours vrai.
  Ce qui me préoccupe moi est la tendance, par certains bricoleurs plus ou moins mal fondés, à faire de la substitution des mots. Tout en conservant le Discours d’Adieu de Béhanzin, c’est-à-dire l’œuvre de Jean Pliya, on introduit des changements dans certains mots qui gênent… Ce qui est un consensus frauduleux. Les deux versions ci-dessous du début du discours montrent bien la subtilité de la manoeuvre :
Version Jean Pliya :
"Compagnons d'infortune, derniers amis fidèles, vous savez dans quelles circonstances, lorsque les Français voulurent accaparer la terre de nos aïeux, nous avons décidé de lutter. ...
Version Fondation Zinsou :
"Compagnons d'infortune, derniers amis fidèles, vous savez dans quelles circonstances, lorsque les Français vinrent conquérir le terre de nos aïeux", nous avons décidé de lutter. ...
L’histoire évolue-t-elle avec les mots ? Que faut-il retenir ? Les mots de l’écrivain-historien ou ceux qu’on nous laisse entendre aujourd’hui subrepticement par le canal pseudo historique d’une fondation ? Moi qui, pour avoir été marqué tout petit par la représentation de la pièce de Jean Pliya, Kondo le Requin, par sa propre troupe théâtrale, et qui ai bien appris par cœur le Discours d’adieu de Béhanzin, que retenir ? Qui croire ? Les Français voulurent-ils accaparer la terre de nos aïeux ou étaient-ils venus seulement la conquérir ?
   En tout cas, pour la Fondation Zinsou, le fait est entendu. Conquérir et non pas accaparer tel était le but des Français. Le général Dodds n'était pas un accapareur de "la terre de nos aïeux" mais un conquérant. Dans la langue des historiens, cette substitution lexicale s’appelle du révisionnisme. Mais ce révisionnisme n'est pas naïf, puisqu'il peut bien cacher, de la part de zélateurs perpétuels de la francophonie, une visée idéologique, pour le moins suborneuse : celle qui est au principe général de police des pensées propre à ceux qui s'honorent de nous faire parler leur langue, et qui veillent à nos pensées, les contrôlent et les censurent le plus souvent à notre insu. En l’occurrence, tout le monde sait, les Amazones du roi Béhanzin en premier que ce n’est pas la même chose d’accaparer une femme que de la conquérir.
Le propos idéologique est clair. Il fait partie d'un système argumentaire cher aux Occidentaux, à leur logique de domination et de spoliation des peuples : que ce soit hier sous forme d'esclavage ou de colonialisme, et aujourd'hui sous forme de néocolonialisme, de libéralisme ou de mondialisation. De quoi s'agit-il ? En effet, pour les Occidentaux, que ce soit en Amérique ou en Afrique, la terre appartient au conquérant, pas au premier occupant. Le concept de primo-occupant n'a pas de place dans leur programme de domination du monde.
  Alors, les Français n'avaient pas accaparé une terre qu'ils ont seulement conquise, pour ne pas dire acquise à la sueur de leur force militaire, de leur effort de guerre. Ce débat avait déjà été mené entre Béhanzin et tous les intermédiaires du gouvernement français : Dodds, Ballot, et autres missionnaires plus ou moins espions à la solde du gouvernement français. Et nous savons ce que cela a coûté au vaillant roi. Voilà qu'il ressurgit subrepticement au détour d'une traduction apparemment naïve d'un vieux discours dont il aurait été sain qu'on nous en restituât simplement la lettre ; charge à nous d'en comprendre l'esprit. Au lieu de quoi, on nous lave le cerveau en douce, à la manière bien francophone, tout ça sous les lueurs subtiles d’une Fondation apparemment bien intentionnée.
 Tu me taxeras peut-être de coupeur de cheveu en quatre voire de chipoteur passablement byzantin, mais à la vérité, mon cher Pancrace, il n’en est rien. Les mots ne sont pas naïfs ; ne transigeons pas avec eux et leurs espiègles utilisateurs. Les mots sont chargés de programme et d’intention idéologique très précis. C’est déjà une ambiguïté inconfortable pour le zèbre d’être condamné à parler la langue du lion ; alors faute de mieux il faut qu’il choisisse les mots qui expriment sa pensée et sa réalité. Si nous nous laissons conter sur les mots, nous perdrons au bout du compte toute prise sur les choses, c’est-à-dire sur notre destin. C’est pour cela que j’ai tenu à éclairer ta lanterne. Que certains, soi-disant des nôtres, trouvent leur compte dans l’art subtil de prêter main forte à ceux qui on fait de notre endormissement la condition sine qua non de leur rapport à nous, nous n’y pouvons rien. Mais la vigilance de tous les instants, à commencer par les choses aussi anodines que les mots, est de rigueur. Qu'on ne nous raconte pas d'histoire. Nous ne sommes plus des petits. Personne ne peut nous convaincre du contraire, à moins d’accaparer notre conscience, enfin, j’allais dire conquérir...
Binason Avèkes
Copyright, Blaise APLOGAN, 2007-02-02
Rédigé à 16:03 dans Lettre | Lien permanent

Commentaires

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Hello man,
je suis étudiante algérienne et mon sujet de mémoire porte sur Béhanzin, ton analyse m'a beaucoup apportée...
Peace
Rédigé par : Une africaine | 26 avril 2011 à 18:02
Nous sommes content que vous ayez pu trouver réponse à certaines de vos questions sur Babilown, un site qui investit dans la culture à l'intention de tous les Béninois... Pour trouver la lettre de Béhanzin à Dodds, tout dépend de là où vous vous trouvez. Au Bénin, essayez d'aller aux Archives ; ou adressez-vous à la Fondation Zinsou qui a fait une exposition sur Béhanzin ; en France, à Marseille précisément, se trouvent les Archives des Anciennes Colonies et Territoires d'Outre-Mer. Enfin, il est très probable que le Roman, "Le Journal de Ouanilo" de Blaise Aplogan, qui sera publié bientôt aux éditions l'Harmattan contienne tout ou partie de cette lettre... Merci de votre intérêt pour Babilown.
Rédigé par : B. A. | 27 mai 2009 à 21:24
bonjour à tous ceux qui on contribué à la conception de se site, où j'ai enfin trouvé la réponse à une question que je posais depuis fort longtemps c'était de revoir le discours d'adieu de Béhanzin dont on nous avais parlé en classe de CM2 en 1996 une fois encore merci.j'ai aussi deux (2) préoccupations que voici "comment faire pour trouver la lettre du roi Béhanzin au général Dodds?" et aussi un cours d'histoire que le maître nous avais donné en classe de CM2 c'était sur "le combat livré par le roi Béhanzin et le roi Toffa 1er. si vous pouvez m'aider à accéder à ses deux info je vous en serais reconnaissant. mille fois merci pour l'effort que vous faite pour restaurer l'histoire.
voici mon adresse E-mail:orensbebe@yahoo.fr

BAC 2009

  EXAMEN DU BACCALAUREAT 
  SESSION UNIQUE DE JUIN 2009
EPREUVE  :  ALLEMAND   (LV II)
SERIES  :  A1 – A2  DUREE          : 2  Heures N.B. :
Prière écrire LVII  sur la feuille de composition I

TEXTVERSTÄNDNIS TEXT :    PARTNERSUCHE  IM  INTERNET
Schnell schiebt Anja den Brief eines geschiedenen Lehrers in den Papierkorb. Sie trinkt von  ihrem Orangensaft und wartet gespannt auf eine Nachricht von dem neuen Freund. Er heißt Martin  und ist Ingenieur, so viel weiß sie schon. Zwei Stunden später ist die EMail endlich da.Martin will  Anja in die Oper einladen, aber die 35Jährige hat es sich zur Regel gemacht, sich nicht zu früh zu  treffen. Sie möchte erst einmal online herausfinden ob er ihr gefallen könnte. So wie Anja suchen viele Singles ihr Glück im Internet. Sie sind im Durchschnitt zwischen  35 und 50 Jahren alt und beruflich stark eingespannt. Nach einem langen Tag haben die meisten von  ihnen  keine Lust mehr auszugehen, so auch Anja. Online kann sie an einem Abend mit vielen  Männern   Kontakt   aufnehmen,   per   EMail   Telefonnummern   tauschen   und   sich   verabreden.   Das  Ganze hat allerdings auch seinen Preis : 179 Euro kostet die sechsmonatige Partnersuche mithilfe  der   Online  –   Vermittlungsagentur Parship. Viel Geld, aber viel effizienter als  ein paar Duzend  Barbesuche. Denn im Internet haben ja alle das gleiche Ziel : einen Partner finden, meint Anja. Millionen   Singles   in   Deutschland   suchen   ihr   Liebesglück   im   Internet.   Während   jüngere  Singles  noch  daran glauben, die große Liebe zufällig im Café oder beim Einkaufen zu finden,  nimmt dieser Glaube an Schicksal bei den älteren ab. Lesehilfe : der   Single  :   le   célibataire   ;    beruflich   stark   eingespannt  :   très   occupé   par   leur   métier   ;      die  Vermittlungsagentur :   l’agence   de   médiation ;    effizient :   efficace ;    das   Sckicksal :   le   sort,   le  destin ;  abnehmen : diminuer FRAGEN  ZUM  TEXT A. Richtig  oder  falsch       ?   Begründe mit Textstellen   ! 1  Anja erwartet einem Brief von ihrem neuen Freund. 2  Sie hat die große Liebe bei Martin gefunden. 3  Die Partnersuche im Internet ist nicht teuer. 4  Alle Partnersucher im Internet wollen tatsächlich einen Partner finden. Fortsetzung auf Seite 2 2 B. Beantworte  die  Fragen ! 1  Wie hat Anja ihren neuen Freund gefunden ? 2  Warum suchen viele Singles ihren Partner im Internet ? 3  Was versprechen die Agenturen : Liebe oder Partner ? II  STRUKTURÜBUNGEN A. Setze  ins  Passiv ! 1  Das Mädchen schickte den Freunden Briefe. 2  Manche Leute können Einkäufe per Internet machen. 3  Hat man im Internet Liebesglück gesucht ? 4  Martin hatte Anja in die Oper eingeladen. B. Verbinde die Sätze mit :     zu ;  ohne zu  ;  anstatt zu ;  um zu ! 1  Anja wartet einen Moment. Sie will ihren neuen Partner gut kennenlernen. 2  Die Agenturen versprechen nur Partner. Sie garantieren keine Liebe. 3  Viele hoffen :  Sie finden per Internet ihr Liebesglück. 4  Seit 6 Monaten schreibt das Mädchen EMails.      Es hat nie ihren Partner gesehen. C. Schreibe das passende wort ! 1  Der Ingenieur,  (der – den – dem) das Mädchen begegnete, erfüllte sein       Liebesglück nicht. 2  Anja wartet  (an – auf – aus)  eine Mail ihres neuen Freundes. 3  Im Internet einen Freund zu suchen, ist       (interessant – interessante – interessanter)  als in der Zeitung zu suchen. 4  Singles vertrauen auf das Internet, als ob es ihr Problem lösen        (könnte – konnte – kann).  ENDE   EXAMEN DU BACCALAUREAT    SESSION DE REMPLACEMENT AOUT 2009 EPREUVE  :  ALLEMAND   (LV II) SERIES  :  A1 – A2  DUREE  :  2  Heures N.B. : Prière écrire LVII sur la feuille de composition I TEXTVERSTÄNDNIS           TEXT :    Ein  Essen  für  zwei  Ein   siebzehnjähriger   Schüler   ging   zum   Mittagessen   in   ein  Selbstbedienungsrestaurant. Nachdem er sich eine Suppe geholt hatte, setzte er sich  an einen freien Tisch und wollte anfangen zu essen. Da stellte er fest, dass er den  Löffel   vergessen   hatte.   Er   stand   also  wieder  auf, um   sich  einen  zu holen.  Als  er  wieder an seinen Tisch zurück kam, saß da ein junger Afrikaner und aß seine Suppe.  Obwohl er im ersten Moment sehr wütend war, setzte er sich schließlich, ohne ein  Wort zu sagen, hin, weil ihn die Leute von den Nachbartischen beobachteten. Da saß  er mit dem Löffel in der Hand, aber ohne Suppe, und überlegte, was er machen sollte.  Er wollte nicht als ausländerfeindlich gelten, aber wenn da irgendeiner kam und ohne  ihn zu fragen seine Suppe aß, ging das doch zu weit. Anstatt sich zu entschuldigen,  lächelte ihn der Afrikaner freundlich an und aß mit großem Appetit die Suppe weiter.  Vielleicht   spricht   er   kein   Deutsch   und   hat   kein   Geld   und   schon   tagelang   nichts  gegessen, dachte der Junge. Und weil er großen Hunger hatte, beschloss er, auch von  seiner Suppe zu essen. Der Afrikaner war zunächst erstaunt, aber dann sah er ihn  belustigt an, und so aßen sie schließlich beide wortlos von der Suppe. Aus  STUFEN  INTERNATIONAL Deutsch als Fremdsprache für Jugendliche und  Erwachsene, Lehr – und Arbeitsbuch S. 82 Fortsetzung auf Seite 2 2 LESEHILFE :  Selbstbedienungsrestaurant :  Restaurant libre – service ;    beobachten : observer, surveiller ;   ausländerfeindlich :  xénophobe, an lächeln acc : sourire à. FRAGEN  ZUM  TEXT A. Antworte Richtig oder Falsch :  Begründe deine Antworten mit einer      Textstelle ! 1  Der junge Schüler ist siebzig Jahre alt. 2  Der Schüler und der Afrikaner sind Freunde. 3  Der Schüler war gleich böse auf den Afrikaner. 4  Der Afrikaner ist auf den jungen Schüler sehr freundlich. B. Beantworte diese Fragen ! 1  Wie alt ist der junge Schüler ? 2  Ist der junge Schüler ausländerfeindlich Warum ? 3  Wie findest du den jungen Afrikaner ? C. Übersetze  ins  Französiche !      Von  „ Er wollte  bis   „ Suppe weiter ”. II  STRUKTURIEREN A. Ergänze die Sätze mit den folgenden Wörtern :  als,  nachdem,  weil,         während. 1   des Essens schwiegen die beiden Jungen. 2  Der Junge fand das unhöflich,  er sich nicht einmal für die Suppe      bedankte hatte. Fortsetzung auf Seite 3 3 3   der Teller leer war, stand der Afrikaner auf und ging weg. 4   der Junge sich von seinem ersten Schreck  (effroi, frayeur) erholt      hatte, fing er auch an zu lachen.( fing er auch an zu lachen ) B. Setze  ins  Perfekt ! 1  Der Afrikaner ißt die Suppe mit großem Appetit. 2  Der Junge Schüler will nicht als ausländerfeindlich gelten. 3  Er setzt sich dem Afrikaner gegenüber. 4  Er sieht den Teller mit der Suppe auf dem Tisch stehen. C. Setze  ins  Passiv ! 1  Man sucht nach einem Löffel in der Küche. 2  Der Afrikaner hat die Supp emit großem Appetit gegessen. 3  Wer bestellt die Suppe eigentlich ? 4  Die Nachbarn werden eine Reaktion von dem Jungen erwarten.       ENDE
BAC 2006 AU BENIN

EPREUVE D’ALLEMAND ( L V I )
SERIES : A1 – A2 & B
SESSION UNIQUE DE JUIN 2006
DUREE : 3 Heures
NB : Prière écrire LV1 sur la feuille de Composition.
I LINGUISTISCHE KOMPETENZ
A Ergänzen Sie die Präpositionen und die Endungen !
1 Die Kinder liegen noch ... Bett.
2 Wie heißen Sie ? Ich komme im Augenblick nicht ... Ihr— Namen.
3 Warum hast du nicht ... mein — Rat gehört ?
4 Wir fühlen uns ... unser — neu — Wohnung sehr wohl.
5 Heute nacht sind mir einige Probleme ...
d— Kopf gegangen.
B Bilden Sie Proportionalsätze mit „je ..., desto.“
Beispiel: Wenn die Menschen frei sind, sind sie glücklich.
Je freier die Menschen sind, desto glücklicher sind sie.
1 Wenn man viel arbeitet, ist man abends erschöpft.
2 Wenn Sie lange in Deutschland bleiben, können Sie gut Deutsch sprechen.
3 Wenn man oft Sport treibt, ist es für seine Gesundheit gut.
4 Wenn eine Ware unzureichend wird, wird sie teuer.
5 Wenn man alt ist, lobt man gern seine Jugendzeit.
C Antworten Sie auf die Fragen mit dem Pronominaladverb oder mit dem Pronomen
!
Beispiele :
Hören Sie immer auf den Rat Ihrer Eltern ?
Ja, ich höre immer darauf.
Arbeiten Sie noch mit den deutschen Lehrern ?
Ja, ich arbeite noch mit ihnen.
1 Freuen Sie sich immer über Geschenke ?
Ja, ...
2 Haben Sie Angst vor den Raubtieren ?
Ja, ...
3 Machen Sie sich Sorgen um die Zukunft ?
Ja, ...
4 Haben Sie meinen letzten Brief bekommen ?
Ja, ... und ich danke Ihnen sehr ...
5 Sprechen auch deine Kinder fast den ganzen Tag über die Fußballweltmeisterschaft ?
Ja, ... Sie haben nichts anders mehr im Kopf.
D Ersetzen Sie folgende Relativsätze durch Partizipialkonstruktionen !
1 Die Frau, die auf der Straße weint, ist eine Bekannte von mir.
2 Die Bücher, die in meiner Tasche liegen, gehören meinem Lehrer.
3 Die Zeitungen, die schon ausverkauft sind, berichten über die gestrigen Wahlen.
4 Die Wissenschaftler, die von den Atomwaffen Iraks sprechen, haben wirklich keine
Beweismaterialien gefunden.
5 Die unglücklichen Studenten, die ihre Prüfung nicht bestehen, müssen noch hart arbeiten.
II TEXTVERSTÄNDNIS
Text :
Wenn ein anderer Mensch mir als Fremder erscheint (und ich ihm wahrscheinlich als
Fremder erscheine) dann kann das verschiedene Gründe haben, die teils bei ihm und teils bei
mir liegen. [...]. Er hat beispielsweise eine andere Statur und Figur, seine Haare haben eine
andere Farbe, seine Augen einen anderen Schnitt, Nase und Lippen sind bei ihm anders
geformt als bei mir, er geht und bewegt sich anders, er grüßt anders und lächelt zu anderen
Zeiten als ich, er kleidet sich anders und wohnt anders, er ißt andere Speisen und trinkt andere
Getränke, und zu allem Überfluß spricht er noch eine andere Sprache, so dass ich ihn nicht
verstehen kann. Muss ich dann aus der Summe all dieser Andersheiten die Folgerung ziehen :
er ist ein Fremder ? [...]
Der mir da als ein anderer Mensch gegenübertritt, kann ja beispielsweise eine Frau
sein, die durch unübersehbare Merkmale der Andersheit von mir als Mann unterschieden ist.
Die primären und sekundären Geschlechtsmerkmale, auf denen die Andersheit der
Geschlechter beruht, werden jedoch in unserer Kultur nur als „ kleiner Unterschied“
wahrgenommen.
[...] Blondes Haar und dunkles Haar, blaue Augen und braune Augen, schmale Lippen
und aufgeworfene Lippen— das sind Unterschiede der Leibesgestalt, die zwar aufmerksam
registriert, keineswegs aber immer auf dem Konto der Fremdheit verbucht werden. Sie
werden nämlich in der Regel als physiognomische Merkmale interpretiert. [...] Andere
Merkmale der Leibesgestalt wiederum, eine bestimmte Hautfarbe etwa, eine bestimmte
Kräuselung des Haars oder eine bestimmte Krümmung der Nase, werden vielfach gerade
nicht individualphysiognomisch interpretiert, sondern―aus Gründen, die in einer Geschichte
des Rassismus darzulegen sind―als biologische Rassenmerkmale gewertet. Für Rassisten
gibt es da bekanntlich kein Überlegen : alle Rassenmerkmale sind für sie Signale äußerster
Fremdheit, die sofort und instinktiv ein feindseliges Verhalten auslösen. Bei diesen
Merkmalen wird übrigens eine physiognomische Interpretation vollständig verweigert, für
den Rassisten sehen bekanntlich alle Chinesen gleich aus...
Weinrich Harald: Fremdsprachen als fremde
Sprachen. In : Fremdgänge. Eine anthropologische
Fremdheitslehre für den Unterricht
Deutsch als Fremsprache. Herausgegeben von
Wierlacher Alois und Albrecht Corinna. Inter
Nationes. Bonn. 2. Auftage. 1998. S. 1516
Worterklärungen
als Fremder erscheinen : faire figure d’étranger
der Grund [PI. die Gründe] : la raison, le motif
teils : en partie. die Farbe : la couleur, le teint
der Schnitt [PI. die Schnitte] : la forme
zu allen Überfluß : pardessus le marché
die Andersheit : la différence
die Folgerung aus etwas ziehen : tirer la conséquence de quelque chose.
Unübersehbare Merkmale : des signes incalculables (inestimables).
die primären und sekundären Geschlechtsmerkmale : les organes génitaux et les traits
caractéristiques de la puberté.
wahrgenommen [V. wahrnehmen] : perçus
die Leibesgestalt : la forme physique [corporelle]
die Fremdheit : caractère étranger, singularité, étrangeté
Physiognomische Merkmale : traits du visage, traits physiques caractérisant un être humain.
bekanntlich : comme on sait
auslösen : susciter.
A Richtig oder Falsch
? Begründen Sie mit Textstellen
!
1 Wenn jemand eine andere Sprache spricht, ist er ein Fremder.
2 Wegen der primären und sekundären Geschlechtsmerkmale erscheint eine Frau dem Mann
als eine Fremde.
3 Die Farben der Haare und der Augen sind keine physiognomischen Merkmale.
4 Für den Rassisten sind die biologischen Rassenmerkmale keine Quelle der Fremdheit.
B Fragen zum Text
1 Geben Sie einen Titel für den Text !
2 Wie können Sie jemanden bezeichnen, der wegen der Hautfarbe seinen Nächsten nicht
liebt.
3 Ihrer Meinung nach gibt es Rassisten in Afrika ?
4 Zitieren Sie zwei Länder Afrikas, in denen der Rassismus herrscht !
C Wie steht es im Text ?
1 Die Gerichte
2 Die Verschiedenheit
3 Beispiel
4 abgelehnt
D Übersetzen Sie ins Französische !
Von: „ Wenn ein anderer Mensch ...“ bis „... mir liegen.“
III AUFSATZ
Was kann man tun, um den Rassismus zu überwinden ? (15 Zeilen) = surmonter.
FIN

INFORMATION FÜR INTERKULTURALISTEN


Um besser Interkulturalität,Integration und Toleranz zu verstehen...!!!

1-    Interkulturalität
Interkulturalität beschreibt Unterschiedlichkeiten zwischen Individuen, die sich aus der Zugehörigkeit zu verschiedenen Kulturen/Gruppen ergeben.
Der Interkulturalitätsansatz geht von der Annahme aus, dass verschiedene Gruppen von Menschen als Angehörige verschiedener Kulturen andere Merkmale, Eigenschaften und Verhaltensweisen an den Tag legen. Interkulturelle Verschiedenartigkeit wird demgemäß als Erklärungsmuster für Missverständnisse und Konflikte herangezogen. Durch Vermittlung von Wissen über kulturelle Andersartigkeiten - so die daraus folgende Annahme - können diese Kommunikationsprobleme und daraus folgende Konflikte gelöst bzw. vermieden werden.
Der Begriff der Interkulturalität kann insofern problematisch sein als er unhinterfragt verwendet (und das wird er auf politischer und medialer Ebene meistens) dazu verleitet etwaigen Erklärungsbedarf für Verhaltensweisen oder Konfliktsituationen mit der Herkunft aus unterschiedlichen kulturellen Zusammenhängen zu befriedigen. Die angeblichen Schwierigkeiten interkultureller Kommunikation werden zu den idealen Erklärungsmustern für jedwede konfliktbelastete Situation.
Aber was sind "die" kulturellen Hintergründe, deren gegenseitige Kenntnis zu gegenseitigem Verständnis, Toleranz etc. beitragen sollen?
Natürlich ist die Kenntnis der kulturellen Herkunft des Gegenübers wichtig für Kommunikation und gegenseitiges Verständnis, aber da es um alle Facetten des Individuums geht, sind damit viele Gruppenzugehörigkeiten wie Alter, soziale Herkunft, Geschlecht, Bildungslevel u. ä. relevant. Die landläufigen Assoziationen zu Interkulturalität beschränken sich aber meistens auf eine Fixierung auf die kulturelle Identität eines Individuums oder noch öfter gleich einer ganzen Gruppe. (z. B. Ein 16-jähriger benimmt sich im Jugendzentrum schlecht. Er ist Türke. Schlussfolgerung "Alle Türken führen sich immer auf!")
Diese Projektion erzeugt eine Erwartungshaltung, dass sich türkische Jugendliche so und so verhalten und bewirkt auch eine Interpretation ihres Verhaltens dahingehend, dass es dieser Erwartungshaltung entspricht.
Sinn macht das Konzept Interkulturalität dann, wenn es nicht mit Schubladen operiert und diese Schubladen auch noch fester verschließt. Vielmehr sollte es als flexibles, permanenten Veränderungen unterworfenes, Phänomen der Wechselwirkung zwischen Kulturen verstanden werden. Kulturen sind in diesem Zusammenhang nicht nur ethnische/religiöse Herkunftskultur, sondern auch alle anderen Aspekte wie soziale und wirtschaftliche Bedingungen, Alter, Geschlecht, Ausbildung, wirtschaftliche, politische und rechtliche Strukturen und Prozesse die Benachteiligungen bewirken können.
(Dies ist eine von mehreren möglichen Definitionen und erhebt keinen Anspruch auf Allgemeingültigkeit bzw. Vollständigkeit.)

 2- Integration
       Menschen, die aus anderen Ländern zugewandert sind verändern das Bild einer Stadt mit ihren mitgebrachten Lebensstilen, Religionen oder Wohn- und Esskulturen mehr und mehr verändert. Kindertagesstätten, Schulen, Betriebe und Nachbarschaften sind von Mehrsprachigkeit und kultureller Pluralität geprägt. Auch im Sport, in den Künsten, in der Wissenschaft, in der Berufswelt bringen Zuwanderer vielfältige Kompetenzen ein. Auf den ersten Blick scheint Zuwanderung aber hauptsächlich Probleme aufzuwerfen: Über den Arbeitsmarkt werden immer weniger Zuwanderer integriert. Die Kenntnisse der deutschen Sprache sind nicht nur bei Neuzuwanderern, sondern auch bei vielen schon lange in Braunschweig lebenden Migrantinnen und Migranten unzureichend. Schülerinnen und Schüler mit Migrationshintergrund weisen eine deutliche mangelhafte Bildungsbeteiligung auf. Auch die Mehrheitsgesellschaft ist nach wie vor nicht frei von Ressentiments und Ängsten. Andere religiöse und kulturelle Orientierungssysteme werden als Bedrohung empfunden und schlagen sich in Abwehrreaktionen vieler einheimischer Braunschweiger nieder. Andererseits bestehen bei Migrantinnen und Migranten auch Rückzugs- und Abgrenzungstendenzen.
Damit das Zusammenleben auch künftig gelingt, sind neue Anstrengungen von Politik und Gesellschaft erforderlich.
Integration ist die aktive Gestaltung von Vielfalt auf allen Ebenen. Sie ermöglicht in einer modernen Gesellschaft dem Einzelnen Entfaltungsmöglichkeiten, unabhängig von Herkunft, Geschlecht und Religion.
Im Unterschied zum Alltagsverständnis, wo Integration oft mit Spracherwerb oder kultureller Anpassung gleichgesetzt wird, wird in der Wissenschaft gelungene Integration an verschiedenen Faktoren festgemacht. Prof. Dr. Friedrich Heckmann, Universität Bamberg, unterscheidet folgende vier Dimensionen von Integration:
strukturelle Integration, d. h. der Erwerb von Rechten und Zugang zu Positionen von Migrantinnen und Migranten, wie Teilsysteme der Gesellschaft wie Arbeit, Wirtschaft, Bildung, Soziales, Gesundheit, Politik usw. 
kulturelle Integration, d. h. kulturelle Anpassungen und Veränderungen bei Migranten sowie bei der aufnehmenden Gesellschaft (kognitive Verhaltens- und Einstellungsänderungen). Ein freiwilliger Konsens auf der Grundlage von demokratischen Grundwerten und Spielregeln sichert die Entfaltung der kulturellen Vielfalt für alle im Alltagsleben.
soziale Integration, d. h. die Entwicklung sozialer Kontakte, die Mitgliedschaft in Vereinen, die sozialen Bindungen am Arbeitsplatz, in der Nachbarschaft und in Freizeitaktivitäten. 
identifikative Integration, d. h. die Bereitschaft zur Identifikation mit dem Lebensort, die Entwicklung von Zugehörigkeit und Akzeptanz ermöglicht Beteiligung und Mitgestaltung der Zugewanderten auf allen Ebenen.
Integration setzt wechselseitige Öffnung der Migranten und der Aufnahmegesellschaft voraus. Ohne diese Öffnungsprozesse auf beiden Seiten können die Prozesse auf den unterschiedlichen Integrationsebenen nicht ungehindert ablaufen. Mehrheitsgesellschaft und Zugewanderte müssen sich deshalb aufeinander zu bewegen, sich miteinander arrangieren und eine gemeinsame Verständigungsgrundlage entwickeln, die auf den Grundpfeilern unserer Verfassung beruht.
       Konkret bedeutet vertikale Integration, dass ein Unternehmen vor- oder nachgelagerte Fertigungsstufen (Produktions- oder Handelsstufen) in einem Produktionsprozess internalisiert.

       In der Praxis ist es zuweilen schwierig, seitliche Integration von Rückwärtsintegration zu unterscheiden. Die Forschung konzentriert sich i.a. auf Rückwärts- und Vorwärtsintegration, was uns dazu veranlasst hat, laterale Integration als Rückwärtsintegration darzustellen.

                        
3 – Toleranz

        Was versteht man unter Toleranz?

Lola, "Toleranz heißt sicherlich nicht" nie eine andere Meinung zu haben als der Sprecher",

Klaro, sonst wäre es keine Toleranz, sondern Übereinstimmung. Bei einer Übereinstimmung erübrigt sich eine Toleranz.

Toleranz ist erst dann gefragt, wenn es zu verschiedenen Meinungen kommt. Dann heißt es, die andere Meinung zu tolerieren, was so lange funktioniert, wie sie nicht meine eigenen Interessen kollidiert.
Ist das aber der Fall, sollte ein Kompromiss gesucht werden.
Das dazu, aus meiner Warte, in Kurzfassung.

Doch noch was dazu:
Toleranz kann auch außerhalb verschiedener Meinungen angewandt werden. Z.B. Toleranz andersartigen Menschen gegenüber.

 wanda antwortete am 10.07.07 (20:42):
Wer tolerant sein will, sollte zuerst sich selber gegenüber tolerant sein, damit fängt es an.
Wie weit Toleranz gehen darf - meiner Meinung nach so weit, dass keiner zu Schaden kommt.

was das posten hier anbelangt bin ich tolerant. Wir sind doch hier so wenige, dass wir uns nicht zu verzetteln brauchen. Auch mein Thema mit den Träumen hätte besser bei Soziales hingepasst, da hätte ich aber befürchten müssen, dass gar keiner das liest.
Sowie hier wieder mehrere schreiben, kann man die Rubriken füllen.

"Toleranz sollte grenzenlos sein"?????

Wäre das nicht doch auch ein absoluter Verzicht auf eigene Ziele und Ideen, die ja andere durchaus auch zum durchdenken anregen sollten - und zwar zum eigenen Nutzen -
Mir scheint dieser - Dein Gedanke - geht zu weit!???

Das denkt die Lola.

an lola:
"Toleranz" ist etwas, das auf andere/anderes gerichtet ist und beinhaltet doch nicht Verzicht auf Eigenes. Ich kann "grenzenlos" tolerant sein und gleichzeitig mich mögen und mir Gutes tun.

Toleranz ist der Verdacht, dass der andere Recht hat.

Toleranz ist das unbehagliche Gefühl, der andere könnte am Ende doch recht haben.



      Der Begriff der Toleranz findet sich ohne konsistente Bedeutung in Rechtslehre, der politischen Theorie, der Soziologie und der Ethik, jeweils im Zusammenhang mit dem Umgang und der Regelung von Konflikten in sozialen Systemen.[3] Viele Erlasse, die in der Geschichte (religiösen) Minderheiten Duldung zusicherten, werden auch als Toleranzedikte bezeichnet.
Entsprechend der Geschichte der Toleranzidee ist der Begriff häufig mit der religiösen Toleranzforderung verknüpft. So meint Toleranz beispielsweise den gegenseitigen Respekt der Einzelnen gegenüber den Ansichten über die „Letzten Dinge“.[2] Eine Verankerung wird beispielsweise im christlichen Liebesgebot gesehen.[2]
Im politischen und gesellschaftlichen Bereich gilt Toleranz auch als die Antwort einer geschlossenen Gesellschaft, und ihres verbindlichen Wertesystems, gegenüber Minderheiten mit abweichenden Überzeugungen, die sich in das herrschende System nicht ohne weiteres integrieren lassen.[2] Insofern schützt die Toleranz ein bestehendes System, da fremde Auffassungen zwar zur Kenntnis genommen, aber nicht zwangsläufig übernommen werden.[2] Die Toleranz schützt aber auch die Träger einer Minderheitsmeinung vor Repression und gilt insofern als eine Grundbedingung für Humanität.[2] In diesen Zusammenhängen ist Toleranz auch die Vorbedingung einer friedlichen, theoretischen, Auseinandersetzung um konkurrierende Wahrheitsansprüche.[2] Der von Herbert Marcuse geprägte Begriff repressive Toleranz kritisiert dabei, dass in einer Gesellschaft mit unklarem Wertepluralismus, in der Toleranz als Norm gilt, rationale und berechtigte Kritik wirkungslos bleiben kann.[3]
In der Philosophie ist das Problem der Toleranz mit der Frage nach Wahrheit und Freiheit verbunden: Gibt es „die Wahrheit“ im Besitz von Einzelnen bzw. Gruppen und inwiefern verhält es sich mit Freiheit gegenüber dem als „Wahrheit“ angesehenen?[2]
Für den Begriff der Toleranz werden drei Bedingungen herausgearbeitet:
die Ablehnungsbedingung (A lehnt B wegen x ab);
die Machtbedingung (A kann Einfluss auf B wegen x nehmen);
die Akzeptanzbedingung (A verzichtet darauf, auf B Einfluss zu nehmen).[6]
Häufig wird allerdings von Toleranz auch ohne die Ablehnungsbedingung gesprochen, d.h. von Toleranz wird auch dann gesprochen, wenn etwas gut gefunden wird oder werden soll.
Die Akzeptanzbedingung ist unterschiedlicher Interpretation zugänglich: man kann damit ein völliges "in Ruhe lassen" oder nur ein Verzicht auf staatliche/rechtliche/gewalttätige Mittel verstehen und den Versuch, diskurshafter Einflussnahme zulassen.
Geschichte der Toleranzidee [Bearbeiten]
In der europäischen Geistesgeschichte entstand die Toleranzidee im Zusammenhang mit Überlegungen zum Verhältnis der christlichen Religion zu anderen Religionen, seit dem Zeitalter der Glaubenskriege auch bezüglich der Konflikte zwischen unterschiedlichen christlichen Konfessionen.[3]
Eine Befürwortung von Toleranz gilt in der Ideengeschichte auch als ein Hinweis auf eine allmähliche Differenzierung von Kirche und Staat und für die Durchsetzung eines gesellschaftlichen Pluralismus.[3] Entscheidend war in diesem Zusammenhang auch das Zurückdrängen absoluter Geltungsansprüche einzelner religiöser Richtungen in Politik und Rechtsprechung.[3]
Das erste neuzeitliche europäische Toleranzedikt war die Konföderation von Warschau (1573), die als Beginn der staatlich gesicherten Religionsfreiheit in Polen gilt. Als Vorläufer dürfen im Gefolge des Schmalkaldischen Krieges der Passauer Friede von 1552 und der Augsburger Religionsfriede von 1555 gelten.
Der englische Philosoph John Locke konzipierte 1667 in englischer Sprache einen Aufsatz, der 1689 anonym in Latein unter dem Titel Epistola de tolerantia („Brief über die Toleranz“) erschien.[7] Diesem folgten zwei weitere in englischer Sprache A Second Letter Concerning Toleration (1690) und A Third Letter Concerning Toleration (1692).[7] Locke plädierte für eine gewisse Duldung unterschiedlicher religiöser Bekenntnisse, jedoch nicht des Atheismus und nur eingeschränkt des Katholizismus.[3] In England wurde im ähnlichen Sinne 1689 vom Parlament der Toleration Act verabschiedet.
Im Zeitalter der Aufklärung wird die Toleranzidee zur Forderung einer Duldung aller Konfessionen, der Bedeutungsbereich des Toleranzbegriffs wird auch über das religiöse hinaus erweitert, auf eine allgemeine Duldung anders Denkender und Handelnder.[3] So gilt in Lessings 1779 veröffentlichten Drama Nathan der Weise die Ringparabel als eine zeitgenössische Formulierung des Toleranzgedankens, bezogen auf die drei großen monotheistischen Religionen. In Frankreich machte sich Voltaire bereits 1763 in seiner Schrift Traité sur la tolérance („Abhandlung über den Toleranzgedanken“) zum Fürsprecher einer uneingeschränkten Glaubens- und Gewissensfreiheit.[7]
Zu Beginn des 19. Jahrhunderts definierte Brockhaus im Conversations-Lexikon: „Die Toleranz – Duldung – heißt die Zulassung einzelner Personen, oder auch ganzer Gesellschaften, welche in

  Rücksicht der Religion anders denken, als die zur herrschenden Religion sich bekennenden Bewohner eines Orts oder Landes.“[8] Und Goethe forderte in seiner Aphorismensammlung Maximen und Reflexionen: „Toleranz sollte eigentlich nur eine vorübergehende Gesinnung sein: Sie muss zur Anerkennung führen. Dulden heißt beleidigen.“
Der englische Philosoph und Ökonom John Stuart Mill verwendete in der Mitte des 19. Jahrhunderts den Begriff der Toleranz nicht als Terminus, sondern sprach von religiöser Toleranz im traditionellen Sinne.[3] Seine Betonung individueller Freiheiten gilt jedoch als wegweisend für die Toleranzidee und die Ausdehnung des Bedeutungsrahmens: Insbesondere seit Mill wird von Toleranz nicht nur in Bezug auf das Verhältnis zwischen Gruppen, sondern auch in Bezug auf Gruppen zu Individuen und Individuen zu Individuen gesprochen.[3]
     Literatur [Bearbeiten]
Hamid Reza Yousefi, Ina Braun: Interkulturalität. Eine interdisziplinäre Einführung; Wissenschaftliche Buchgesellschaft, Darmstadt 2011; ISBN 978-3-534-23824-8
Artikel "Toleranz" in: Geschichtliche Grundbegriffe
Rainer Forst: Toleranz im Konflikt: Geschichte, Gehalt und Gegenwart eines umstrittenen Begriffs. Suhrkamp, Frankfurt a. M. 2004, ISBN 3-518-29282-X (Suhrkamp-Taschenbuch Wissenschaft; 1682).
Toleranz: philosophische Grundlagen und gesellschaftliche Praxis einer umstrittenen Tugend. Hrsg. von Rainer Forst. Campus, Frankfurt a.M. 2000, ISBN 3-593-36405-0 (Theorie und Gesellschaft; 48).
Hamid Reza Yousefi: Angewandte Toleranz: Gustav Mensching interkulturell gelesen. Bautz, Nordhausen 2008, ISBN 978-3-88309-447-2 (Interkulturelle Bibliothek; 49).
Toleranz vor Augen: Das Projekt von Karl-Martin Hartmann in der Wernerkapelle Bacharach in Zusammenarbeit mit dem Bauverein Wernerkapelle. Hrsg. vom Bauverein Wernerkapelle Bacharach e.V. Universitätsdruckerei H. Schmidt, Mainz 2010, ISBN 978-3-935647-49-6. (Dokumentation einer Vortragsreihe (2008/09) zum Thema Toleranz, u.a. mit Beiträgen von Gerhart Baum, Winfried Hassemer, Necla Kelek, Bernd Kortländer, Ruth Lapide und Leo Trepp.)
Meinolf Schumacher: "Toleranz, Kaufmannsgeist und Heiligkeit im Kulturkontakt mit den 'Heiden': Die mittelhochdeutsche Erzählung 'Der guote Gêrhart' von Rudolf von Ems". In: Zeitschrift für interkulturelle Germanistik, H. 1, 2010. S. 49-58

L'IMPERIALISME COLONIAL

 L'IMPERIALISME COLONIAL

L'impérialisme colonial français en Afrique s'exprime dans toute sa plénitude dans la période de l'entre-deux-guerres. La volonté du colonisateur de « maintenir l'ordre » intérieur et de faire respecter ses exigences (travail forcé, conscription militaire, impôts) rencontra tou­tefois la dissidence des farouches populations Sahoué, Dogon et nomades nullement déterminées à se conformer à l'ordre nouveau. En outre, l'Afrique était conçue comme un réservoir de soldats et de matières premières. Les plans de défense qui découlaient de cette conception visaient tout d'abord à s'assurer de la contribution des fameux tirailleurs sénégalais à la défense nationale métropolitaine en cas de conflit mondial. D'autre part, il fallait prévenir toute menace d'invasion sur les frontières de l'AOF par les puissances de l'Axe ou par les forces britanniques ou gaullistes coalisées. Battant en brèche l'idée d'une paix coloniale scrupuleusement respectée, cet ouvrage démontre d'abord la difficulté du colonisateur à faire respecter sa loi et sa voie. II met également en exergue la complexité de l'interaction colonisateur/colonisé qui pouvait aller de l'assujettissement à la colla­boration/accommodement en passant par un rapport de défiance/résis­tance. S'appuyant sur des archives inédites, cet ouvrage revisite la participation des tirailleurs sénégalais à la défense métropolitaine et l'enjeu stratégique que fut la base de Dakar dans le second conflit mondial au point d'occasionner la fameuse bataille des 23-25 sep­tembre 1940.



Patrick Papa DRAMÉ est professeur d'histoire à l'université de Sher­brooke et à Bishop's University au Canada. Il est titulaire de la chaire de recherche Lucienne-Cnockaert qui s'intéresse à l'histoire de l'Europe et de l'Afrique. Il est docteur d'histoire moderne et contemporaine de l'Université Paris IV-Sorbonne, il a été également lauréat du prix d'histoire militaire du ministère français de la défense en 2005. Ses axes de recherche portent sur l'histoire de l'Europe contemporaine, l'histoire de l'Afrique, les relations internationales, le post-colonialisme et des rapports Nard/Sud. Il est l'auteur de plusieurs travaux portant sur ces thématiques.